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Joyce Gallery présente Road Trip de Nochapiq

Joyce Gallery dévoile jusqu’au 5 mars, une exposition Road Trip de Nochapiq au 168, Galerie de Valois, Jardin du Palais Royal dans le 1er arrondissement de Paris. Un certain regard sur l’art et sur l’apparence dans notre société.
Noémie Chaillet-Piquand, en marge de ses activités dans l’univers du luxe, de la mode, de la beauté fait son coming-out artistique. En 2019, la créatrice, inventrice, designer devient Nochapiq. Signature que l’artiste revendique, assume et pose désormais sur des objets du quotidien enrubannés, des pièces de mobilier ébouriffés, des pavés parisiens parés de couleurs. Sa matière de prédilection est le ruban de Maisons de luxe appelé Bolduc.

 

Nicolas Buisson

 

Son esprit créatif, voire récréatif a besoin de marge de manœuvre, d’air, d’espace pour le complet épanouissement de son art.
« Je fonctionne à l’instinct. J’aime tester, tâtonner, expérimenter, fouiner… » explique Noémie Chaillet-Piquand.
En 2015, devenue autonome et freelance dans l’univers du luxe, de la mode, de la beauté, la designer renoue avec la création et dégage du temps pour intensifier son envie de « Faire » sans commandes, ni contraintes. Elle va reprendre et poursuivre le travail amorcé quelques années auparavant autour de pièces de mobilier.
Elle couvre, recouvre, habille, de vêtements de grandes Maisons déchiquetés, de couvertures de survie lacérées, de bouts de ficelle, d’ élastiques… les meubles qu’elle a chez elle ou qu’elle trouve aux puces ou à Drouot et va même s’emparer et emballer le fameux pavé parisien.
C’est en 2017, que le ruban de marques de luxe s’impose à Noémie Chaillet-Piquand, après la réalisation d’une console nommée Woodstok, première pièce de mobilier où elle utilise ce médium original.

 

 

 

Cuillères, fourchettes, pipes, brosses à dents, appareils photos, caméras, marteaux, bracelets, prises électriques, souris d’ordinateurs… Tout y passe ! Ces objets du quotidien se parent de rubans griffés chinés en brocante. Pourquoi ce choix de Bolduc ? Parce qu’il ne s’achète pas et l’intéresse pour sa valeur statutaire. Dans son atelier parisien « Les Feuillantines » du nom de la rue où il se situe, Nochapiq a embolduqué déjà plus de 700 objets.
Noémie Chaillet-Piquand qui se sent proche du Pop-Art et du Surréalisme, laisse chacun libre de s’approprier cet objet rhabillé, qu’elle veut avant tout créateur, avec l’envie que le visiteur, l’observateur se pose des questions en le découvrant.

 

 

 

Joyce Gallery – 168, Galerie du Valois – Jardin du Palais Royal – Paris 1er
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