Pour la Paris Fashion Week, la collection Dior prêt-à-porter automne-hiver 2022/2023, a été présentée le 1er mars, au jardin des Tuileries. Pour cette collection, la veste Bar revisitée par Maria Grazia Chiuri, voit la structure du modèle original transformée en un système qui régule le corps ou le réchauffe si nécessaire. La combinaison traversée par ce qui semble être un réseau organique d’artères et de veines aux couleurs luminescentes maintient une température constante. Les techniques innovantes ont été développées dans les laboratoires de D-AIR LAB (start-up italienne fondée en 2015 par Lino Dainese).
Cette collection tend à exprimer la complexité de la mode qui revisite l’héritage pour imaginer les lignes de demain dans une perspective esthétique technique. Entre passé, présent et futur.
L’emblématique escarpin de Roger Vivier réinvestit les possibles de la broderie. Un savoir-faire d’exception rehaussé par un empiècement en tissu technique autour de la cheville. Des pièces à porter seules ou en accumulation – comme les ceintures à multiples poches ou le corset réglable à lacets – complètent de nombreuses tenues. Conçues pour se décliner à l’infini, elles célèbrent un nouvel ordre vestimentaire où même l’emblématique Lady Dior se transforme pour accueillir les essentiels du quotidien.
Les jupes se réinventent, elles aussi, grâce aux tissus du vestiaire masculin, comme la grisaille, et selon l’angle de vue pour proposer des coupes longues, courtes ou plissées. Une collection hybride qui, grâce à la broderie, ouvre un champ de créativité, pour habiller maille technique, imperméable, nylon et cachemire. Des gants couture remontent sur les bras – rappelant l’univers des motards – viennent compléter la silhouette. Imaginé comme une galerie d’art, le décor The Next Era est l’oeuvre de Marielle Bettineschi. L’artiste italienne propose une galerie de tableaux composée de grands portraits féminins empruntés à l’histoire de la peinture, du 16ème et 19ème siècle.
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