Événements

Martin Margiela, deux expositions rétrospectives en 2018

Du 3 mars au 15 juillet, la première exposition Margiela/Galliera au Palais Galliera, retracera du printemps-été 1989 au printemps-été 2009, la carrière du créateur belge.
Du 22 mars au 2 septembre, la seconde exposition Margiela, les années Hermès au musée des Arts Décoratifs), présentera ses années chez Hermès de 1997 à 2003.
Diplômé de l’Académie royale des beaux-arts d’Anvers, département mode, en 1980, assistant de Jean-Paul Gaultier entre 1984 et 1987, Martin Margiela (Louvain, 1957), chef de file de l’école d’Anvers, est le seul créateur belge de sa génération à fonder sa maison à Paris.
Considéré comme l’un des créateurs les plus atypiques et mystérieux de sa génération, Martin Margiela fait partie des rares stylistes à avoir radicalement bousculé et renouvelé l’univers de la mode.
Après avoir fondé sa propre marque sous l’appellation Maison Martin Margiela, en 1988, il décide, dès ses débuts, de faire de l’anonymat l’une de ses caractéristiques essentielles refusant de faire apparaître son nom sur ses créations dont l’étiquette blanche cousue par 4 points devient le signe de reconnaissance.
Le fameux blanc de Meudon est choisi comme signature pour ses défilés et pour les tenues du personnel vêtu d’une même blouse immaculée.

 

 

VESTE TAILLEUR
Palais Galliera

 

Margiela développe un travail à contre-courant, questionne les structures du vêtement et remet en question les systèmes et l’esthétique de la mode de son temps.
Le créateur surprend avec ses coupes construites-déconstruite, ses volumes oversize, ses matières recyclées ou encore ses tissus monochromes qui soulignent l’aspect artisanal de ses créations, révèle son envers, sa doublure, le non fini, et rend apparent les étapes de sa fabrication : pinces, épaulettes, patrons, fils de bâti…

 

HAUT PERRUQUES RETOURNÉES 2005
Palais Galliera

 

Il pousse les échelles du vêtement à leurs extrêmes, que ce soit des vêtements oversize, agrandis à 200%, ou des vêtements de poupée adaptés à taille humaine. Il imprime en trompe-l’œil des photos de robes, de pulls, de manteaux et impose une nouvelle forme de chaussure inspirée des tabis traditionnelles japonaises, à l’orteil séparé.
Margiela interroge la désuétude du vêtement avec sa ligne Artisanale, faite d‘habits vintage ou d’objets récupérés que le créateur transforme en pièces uniques, cousues main ; ou avec sa série Replica de vêtements chinés qu’il reproduit à l’identique.

 

 

Margiela au Palais Galliera au 10 avenue Pierre 1er de Serbie Paris 16ème & Margiela au musée des Arts Décoratifs au 107 rue de Rivoli Paris 1er
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